La plus grosse nouveauté, pour les développeurs, est sûrement l’ajout d’une API REST, la même que celle introduite dans VMware Fusion 10. Elle permet d’automatiser la gestion des machines virtuelles : déployer, configurer (notamment au niveau réseau : gestion de la redirection de ports avec NAT et des correspondances MAC-IP par DHCP), détruire des machines virtuelles.
L’interface a aussi subi une petite cure de jouvence, avec notamment de nouvelles icônes, pour un affichage bien plus détaillé sur les écrans 4K, tant sur l’hôte que les invités. Les différences ne sont toutefois pas profondes.
Toujours au niveau de la densité de pixels, si le système d’exploitation invité ne gère pas la configuration de l’écran, VMware pourra étirer l’image pour qu’elle occupe tout l’espace disponible.
Pour les machines virtuelles Linux, il est maintenant possible de se connecter par SSH en un seul clic depuis Windows (uniquement Windows 10 version 1803 ou plus récente).
Finalement, pour la virtualisation de Windows, Direct3D 10.1 est désormais exposé, ce qui permettra de lancer des applications ou jeux nécessitant cette version de l’API. DirectX 11 n’est pas encore au programme (ne parlons pas de DirectX 12), mais l’amélioration est intéressante.
D’autres fonctionnalités, plus mineures, ont été ajoutées. Par exemple, il est désormais possible de simuler diverses conditions réseau : au niveau d’une carte réseau virtuelle, on pourra imposer une latence supplémentaire, un taux de perte de paquets, une limite en bande passante (émission ou réception). VMware peut virtualiser directement les SSD implémentant le protocole NVMe, ce qui permet de gagner en performance pour ceux qui disposent de tels disques.
Source : Workstation 15 Is Here.